Actuellement, de plus en plus de patients se plaignent d’un manque de coordination entre les professionnels de santé qui interviennent dans leurs différents processus de soin. À cause de ces soucis de coordination, certains patients décident même de laisser tomber leurs protocoles de soins. Pour y remédier, les parcours de soins doivent subir une réforme beaucoup plus axée sur le patient. Voici quelques astuces pour améliorer le parcours de soins en faveur du patient.
La réalité des patients par rapport au parcours de soins
Dans l’univers de la médecine, il est aujourd’hui plus flagrant de tomber sur des professionnels de santé beaucoup plus axés sur leurs domaines d’intervention dans le parcours de santé d’un patient en particulier.
En effet, les professionnels de santé actuels tendent à ne plus être aptes à proposer un travail transversal. Ce qui peut être, à bien des égards, un signe de spécialité, donc de compétence approfondie dans un domaine particulier, mais qui peut fatalement nuire à un parcours patient.
Si vous êtes à titre d’illustration un citadin qui requiert des suivis de santé particuliers et que vous devez vous rendre régulièrement à l’hôpital, vous pourrez peiner à faire le lien entre la médecine de ville et l’hôpital.
Pour arriver à poursuivre votre propre parcours patient, vous devez vous-même coordonner votre parcours de santé avant les autres. Vous devez, durant vos démarches, collecter les informations dont vous avez besoin pour atteindre vos objectifs, en passant par alcimed.com par exemple.
Vous devez, dans ce sens, ajuster sans cesse vos acquis et vos connaissances, qu’elles soient imprécises, voire erronées. Et si jamais vous souffrez de plusieurs pathologies, vous serez emmené à prendre en main plusieurs dossiers en même temps.
Ce qui ne peut pas toujours être ni évident ni pratique à faire. Sans oublier ces maladies qui peuvent accaparer votre énergie et votre temps. Et ce, si vous décidez de vous occuper de votre parcours par vos propres moyens.
Amélioration de la relation du médecin avec le patient
Pour pallier ces lacunes qui entravent aux parcours patients, la première piste d’amélioration concerne la relation entre le médecin et le patient. Pouvant être priorisée, cette amélioration reste simple et n’exige aucun dispositif complexe spécifique.
Dans ce sens, le médecin doit d’emblée changer ses moyens de communications avec les patients. Pour ce faire, il doit être mieux compris. Des informations claires, utiles, mais surtout compréhensibles sont alors de mise à chaque consultation.
De plus, si le patient a le choix entre des dispositifs, des diagnostics ou encore des moyens d’exécutions, le professionnel doit être en mesure d’expliquer les avantages et les inconvénients de chaque option pour lui laisser le libre-arbitre.
De même, pour une nette amélioration du parcours patients, le médecin doit annoncer le diagnostic de manière beaucoup plus explicite. En évitant les jargons trop cliniques qui requièrent toute une pédagogie, voire un accompagnement psychologique du patient, le médecin peut expliquer ce qui arrive à son patient dès la fin de la consultation.
Une fois que ce dernier saura exactement ce qui lui arrive et ce qui lui reste à faire, le reste de la démarche et du suivi de son état de santé peut se faire plus facilement. L’expérience de son parcours de soin devient ainsi plus simple.
Et même si le patient doit organiser lui-même son propre parcours, il saura plus serein dans l’élaboration et l’organisation de toutes les démarches à faire.
Développement de l’approche de soutien par les pairs
Le manque d’outils avec des conseils pour une meilleure gestion des maladies au quotidien est aussi un problème majeur que l’univers de la médecine expérience au quotidien. Bien sûr, vous pouvez trouver ici et là des programmes d’éducation thérapeutique pour le patient.
Certes hospitaliers, ces différents programmes sont entièrement dédiés aux patients, mais ne concernent en aucun cas les patients accompagnants.
Parmi les conséquences les plus flagrantes de ce système quelque peu strict, on distingue la fausse interprétation du diagnostic. En effet, un patient qui n’est pas accompagné n’est pas forcément apte à se souvenir de son propre diagnostic.
Toutes les personnes qui doivent se charger du suivi de sa maladie, dont les professionnels, se retrouvent ainsi dans des questionnements sans réponses claires. Malgré les informations qui peuvent être soutirées des flyers ou encore des témoignages des personnes qui partagent le même cas, le diagnostic reste encore flou.
Toutefois, si vous arrivez à créer un premier contact avec les patients qui souffrent des mêmes pathologies que vous, vous aurez la possibilité de partager vos expériences avec elles. Comme vous vous sentirez plus compris, vous pourrez vous sentir plus accepté et plus entouré.
Si cette stratégie a fructifié dans la lutte contre l’addiction à l’alcool ou au tabagisme, rien ne prouve qu’elle soit inefficace pour l’encadrement d’autres patients qui souffrent d’autres formes de maladies.
Le développement de cette pair-aidant doit de ce fait être bien développé pour améliorer le parcours de soin d’un patient en particulier. Ne serait-ce que pour le motiver à continuer à suivre son état de santé.
Tenir compte des postes de coordinateur de parcours
Après, les postes de coordinateur de parcours sont aussi des pistes à privilégier pour améliorer le parcours de soin en faveur du patient. En effet, certaines démarches comme l’accès aux droits peuvent freiner le bon parcours de soin d’un patient.
Actuellement, certaines associations mettent en place des coordinateurs de parcours pour un meilleur accompagnement de chaque patient. Véritable travail, l’organisation d’un parcours de soin peut prendre du temps, mais exige surtout de l’expertise.
En plus de connaître les démarches administratives liées à une requête particulière, de coordinateur d’un parcours de soin doit également maitriser les techniques de secrétariat, d’archivage ou encore de prise de rendez-vous et de rappel.
De même, avec la digitalisation qui prend place dans de nombreux secteurs, un coordinateur de parcours doit aussi être familier avec les différents outils informatiques ainsi que la présence en ligne et sur les réseaux sociaux.
Le monde de la médecine requiert plus que jamais ces nouveaux métiers qui sauront alléger le processus lié au parcours de soins.